La synthèse part du constat suivant : nous passons environ 85 % de notre temps en intérieur, où l’air peut être plus pollué qu’à l’extérieur. Une mauvaise QAI est associée à divers troubles de santé : maux de tête, fatigue, allergies, maladies respiratoires (asthme, bronchites), voire cancers ou intoxications graves. Elle affecte également le bien-être, les capacités d’apprentissage et augmente l’absentéisme. En France, la pollution de l’air intérieur serait responsable de 20 000 décès et 28 000 cas de pathologies chaque année, avec un coût estimé à 19 milliards d’euros.
Après avoir exposé les sources des polluants de l'air intérieur, elle présente la réglementation française en la matière. Sont exposés ensuite des actions des Villes-Santé pour améliorer la QAI, selon plusieurs axes :
- Limiter les sources de polluants dans les bâtiments des collectivités :
- en intégrant la QAI dès la conception ou pendant la rénovation des bâtiments,
- en intégrant des critères santé-environnement dans les achats publics et accompagnant le changement des pratiques professionnelles.
- Surveiller la QAI dans les ERP et s'engager dans une démarche d'amélioration continue, en allant au-delà de la surveillance règlementaire,
- Enfin, aller vers une meilleure QAI dans les logements aussi, en sensibilisant les professionnel·les, le grand public, et en agissant au quotidien.
Dans chaque axe, plusieurs exemples inspirants sont donnés.