Les indicateurs de l'économie circulaire - Apprécier les tendances et mieux outiller l'Île-de-France

En France, la transition vers une économie circulaire est reconnue officiellement comme l’un des objectifs de la transition énergétique et écologique et comme l’un des engagements du développement durable.  Elle a fait l’objet de plusieurs lois dédiées tout au long des années 2010, et tire aussi une partie de son champ d’action dans les premières réglementations relatives aux déchets des années 1990. Ainsi, si l’expression est relativement nouvelle, une partie importante des principes qui sous-tendent l’économie circulaire (recyclage par exemple) ne le sont pas.

Que l’on se situe au niveau des territoires, ou à celui des entreprises, le fait de s’intéresser à l’économie circulaire, et de mettre en place des programmes d’actions, des projets, des stratégies visant à mieux gérer les flux de matières et d’énergies nécessite d’avoir de l’information chiffrée sur ces ressources. C’est ici que la question des indicateurs intervient : d’après l’ADEME et l’association des Régions de France (ARF), « un indicateur est un indice permettant de décrire une situation ou un enjeu, qu'il soit qualitatif ou quantitatif. Construit à partir de données brutes, il présente de façon synthétique les traits marquants d'une réalité complexe que l'on cherche à comprendre ou à faire évoluer. Un indicateur doit être fiable et partagé » (Deschamps & al. 2014).

Dans le présent rapport, il s’agit d’étudier les données qu’il est possible de mobiliser et d’analyser en région francilienne pour qualifier la tendance de la transition de son territoire vers plus de circularité.