NOTE D'INFORMATION : « PAQUET HYGIENE en production primaire végétale »

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Document réglementaire
Année d'édition
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2017
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Note d’information du préfet de la région IDF sur la réutilisation de l’eau pour arrosage, irrigation ou immersion. 

Lorsque de l'eau non issue du réseau d'eau potable est utilisée pour l'arrosage, l'irrigation ou l'immersion de produits végétaux, des analyses d'auto-contrôle de l'eau sont nécessaires. Ces analyses seront à la charge du producteur de cultures légumières. Cela s'applique particulièrement si l'eau utilisée provient d'une source superficielle telle qu'une rivière ou d'une source souterraine comme un puits ou un forage.

Les auto-contrôles doivent comprendre deux types d'analyses :

  1. Analyse microbiologique : Il s'agit de vérifier la présence de micro-organismes, notamment des bactéries, afin de garantir l'absence de contamination biologique de l'eau.

  2. Analyse physico-chimique : Cette analyse vise à évaluer les caractéristiques physiques et chimiques de l'eau, telles que la concentration en substances chimiques, les paramètres de qualité, le pH, etc. Elle permet de s'assurer que l'eau respecte les normes établies pour son utilisation dans le contexte agricole.

Ces auto-contrôles sont essentiels pour garantir la sécurité sanitaire des produits végétaux cultivés avec cette eau et assurer la conformité aux normes de qualité.

En vertu de l'arrêté du 02/08/2010, modifié par l'arrêté ministériel du 25/06/2014, les eaux utilisées pour l'irrigation des végétaux destinés à une consommation crue (ou non soumis à un procédé industriel de transformation) doivent répondre au niveau de qualité sanitaire "A". Les prélèvements d'eau doivent être effectués avant le commencement du cycle des productions primaires végétales.

La fréquence des analyses doit être adaptée en fonction du degré de contamination de la ressource en eau et du risque potentiel de transfert à la production végétale. Les eaux d'irrigation issues de sources en surface, comme les eaux de rivière, présentent un risque de contamination plus élevé par rapport à celles provenant de nappes profondes. De même, le type de contact entre l'eau et la plante varie en fonction de la méthode d'irrigation, que ce soit par immersion totale (comme dans le cas du cresson) ou par aspersion et goutte à goutte.

Il est important de souligner que le risque sanitaire augmente avec la durée du contact entre la culture et une eau potentiellement contaminée. En particulier, ce risque est plus élevé pour les consommateurs lorsque le produit végétal est destiné à être consommé cru.