[ÉTUDE] Atlas des centres de réemploi et des modalités de soutien public

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Atlas des centres de réemploi et des modalités de soutien public
Type
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Etude/thèse
Année d'édition
Année d'édition
septembre 2025
Auteurs
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Écrit par Bellastock et Rotor, cette étude a été produite dans le cadre du projet de recherche international PREUSE (Public Responses to Enable the Use of Salvaged building Elements). Soutenu par le Fonds européen de développement régional via le programme Interreg NWE (North-West Europe) celui-ci vise "à aider les autorités publiques locales et régionales à améliorer la gestion de leurs ressources matérielles et à mettre en œuvre des solutions sur leur territoire pour récupérer et réutiliser les matériaux de construction".

Cet état des lieux des centres de réemploi existants est basé sur des visites documentées ayant pour objectifs d'observer le fonctionnement des différentes structures, et d'identifier les critères pertinents pour leur constitution. L'étude préfigure d'ailleurs deux publications qui développerons plus précisément ces deux aspects :
- un dépliant présentant l’architecture de ces centres de réemploi
- et un guide proposant une vision stratégique pour la création de nouveaux centres.
 

Classification

Face à la grande diversité des situations rencontrées, il a fallu définir le périmètre d'étude. Sont ainsi exclus de cet état des lieux :
- les initiatives ne disposant d’aucun espace pour le stockage des matériaux de réemploi,
- celles portant sur des flux de matériaux non liés à la construction et aux travaux publics,
- et les entreprises privées qui vendent des matériaux de réemploi sans aucun lien avec les autorités publiques.

Les centres de réemploi/récupération, définis de manières générique comme des lieux où sont stockés des matériaux récupérés, sont aussi caractérisés en différents types :
- revendeur·euse,
- dépôt interne,
- réserve(de matériaux historiques),
- espace tampon,
- et hub circulaire.

Deux grands schémas de fonctionnement sont également présentés, auxquels sont associés des centres de réemploi spécifiques :
- un système en circuit fermé, où les matériaux ne changent pas de propriétaire et circulent au sein d'une organisation,
- et un système de flux ouvert, où il y a transfert de propriété par le don ou la vente.
Ces deux systèmes s'hybrident dans la grande majorité des cas pour donner lieux à des situations spécifiques intermédiaires.

Enfin, trois niveaux d'implication des pouvoir publics sont identifiés et précisés :
- la gestion interne de ses ressources et matériaux,
- la collaboration avec des parties externes,
- et l'activation indirecte.
 

Atlas

Ce sont au total 18 centres de réemploi qui sont analysés dans cet étude dont 9 en France, 5 en Belgique et 1 aux Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et Suisse.
Chaque centre dispose d'une fiche dédiée sur 3 pages qui fournit :
- une description textuelle ,
- des photos des produits et du stockage, 
- des informations sur les structures impliquées, la propriété, l'équipe alloué, l'historique,
- d'autres sur les types des matériaux, leur provenance, les opérations effectuées, et les exutoires,
- et sur la capacité de stockage et la rotation estimée.
 

Annexe

Pour clôturer le document, un lexique d'autres mots courants permet de préciser les différentes typologies avancées dans le corps de texte comme : centre de consolidation de la construction, marketplace, banque de matériaux, matériauthèque, plateforme de réemploi, recyclerie, ressourcerie et webshop.