Vidéos de la conférence "La toiture végétalisée, véritable écosystème urbain ?"

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Année d'édition
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2018
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Dans le cadre de son cycle de conférences à destination du grand public, l'ARB Île-de-France vous conviait à rencontrer son équipe dans le cadre d'une conférence grand public à quatre voix animée par Marc BARRA, écologue, Hemminki JOHAN, stagiaire naturaliste, Audrey MURATET, écologue et Gilles LECUIR, chargé d'études.

Les toits végétalisés existent depuis des milliers d’années un peu partout dans le monde sous des aspects très variés. En Europe, ces toits ont été délaissés avec l’urbanisation croissante à la faveur d’autres matériaux (zinc, tuiles, tôle, ardoise, ou béton). Cependant, depuis les années 90, la prise en compte politique de la nature en ville s’est accompagnée d’un regain d’intérêt pour ces toitures végétalisées. Des « solutions industrielles » se sont alors rapidement développées, inondant les villes de toitures à orpins, dites toitures « sedum ». Quelques alternatives conceptuelles, encore rares, apportent cependant une nuance dans cette normalisation.

De multiples avantages écologiques d’accueil pour la biodiversité, de rétention d’eau ou de stockage de carbone sont associés à ces toitures mais qu’en est-il réellement ? L'Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France a engagé en 2017 l’étude GROOVES (pour Green ROOfs Verified Ecosystem Services). Nos écologues, soutenus par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNPB), IEES-Paris et l’INRA, ont analysé 32 toitures de typologies différentes (extensives, semi-intensives et intensives) via des inventaires des plantes et des invertébrés (dont les pollinisateurs), et des prélèvements de substrats. Leur objectif était de comprendre le rôle écologique de ces nouveaux écosystèmes urbains. Les premiers résultats de cette étude sont surprenants et ont été présentés lors de cette conférence.

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