| Programme |
Programme
7 logements communaux, locaux communs, parc public
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| Année de livraison |
Année de livraison
2025
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| Type d'intervention |
Type d'intervention
Mixte Neuf/Réhabilitation
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| Type d'usage |
Type d'usage
Aménagement paysager / Espaces verts
Logement - Social
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| Surface |
Surface
556 m2
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| Densité |
Densité
Rural
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| Montant des travaux |
Montant des travaux
1,2 M € HT
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| Adresse |
Adresse
1 Rue de la Mairie |
| Phase du projet |
Phase du projet
Chantier
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Caractéristiques
Le projet consiste à réhabiliter l'ancien presbytère de la commune afin de créer 7 logements communaux, des locaux communs et un jardin public en fond de parcelle. Ce dernier sera accessible depuis la rue grâce à une galerie couverte qui traverse la parcelle.
Cette opération, portée la commune de Bouray-sur-Juine, s'inscrit dans le temps long : les premières réflexions remontent au début des années 2010. Les élus ont été accompagnés par le Parc naturel régional du Gâtinais français dans la réalisation d'études pré-opérationelles. Ce projet fait partie d'une démarche de labellisation "ÉcoQuartier rural" multi-sites au même titres que 6 autres projets du territoire du PNR du Gâtinais français.
©abdpa architectes
Densifier sans consommer du foncier et des terres agricoles
En 2013, la commune, soucieuse de maîtriser son extension urbaine et de préserver les espaces naturels, lance une étude foncière selon les principes de la démarche BIMBY (Build in my backyard). L'objectif est de limiter les zones à construire à une bande de 30 mètres à partir de l'espace public afin de renforcer les fronts de rue et de préserver des coeurs d'îlots non construits et végétalisés. Un premier diagnostic a permis d'identifier que 60% des parcelles sont divisibles, ce qui représente 450 terrains à bâtir.
©abdpa architectes
Une opération qui s'inscrit dans le temps long
La commune préempte les 3 parcelles du projet en 2012. Une première étude d'aménagement est démarrée en 2014 avec l'aide du Parc naturel régional du Gâtinais français. Elle permet de fixer les premières orientations du projet et des scénarios d’aménagement. Des ateliers de concertation sont organisés avec les habitants.
Les études de conception démarrent en 2017 et conduiront à une première phase de travaux en 2019 (changement des menuiseries et isolation des combles en laine de chanvre). Les travaux de rénovation globale et d'extension ont débuté en 2024.
©abdpa architectes
Relier les bâtiments existants, rendre la parcelle traversante, oser le jardin public en fond de parcelle
Une extension est réalisée dans l'épaisseur de la bande des 30m depuis la rue. C'est une mesure imposée par le PLU pour éviter le développement de construction de type "drapeau" ou "second rideau" en coeur d'îlot. Cela permet de conserver un espace naturel en fond de parcelle qui deviendra à terme un jardin public. Une galerie couverte permet de relier les deux bâtiments existants, l'extension et de donner l'accès au jardin depuis la rue.
©abdpa architectes
Des logements sociaux gérés par la commune
Le projet créé 7 logements : 4 logements traversant dans l'extension, 3 logements dans l'ancien presbytère, des espaces communs dans la maison sur rue (1 logement supplémentaire pourra être créé à l'étage de la maison). La commune sera le gestionnaire bailleur des logements, une commission d'attribution des logements sera mise en place.
Le programme n'intègre volontairement pas de places de stationnements véhicules, même si la cour peut ponctuellement en accueillir en cas de livraison ou de déménagement. Des stationnements supplémentaires ont été créés dans la rue (agrandissement d'un parking existant).
Mise en oeuvre du béton de chanvre
L'extension est réalisée en ossature bois avec remplissage en béton de chanvre, y compris en toiture. Pour cette dernière, la MOE a fait le choix d'une mise en oeuvre par banchage, plutôt que par projection. Cette technique permet de limiter les pertes de matière. Elle ne nécessite pas non plus de matériel particulier (comme c'est le cas pour la projection), le mélange peut être réalisé dans une bétonnière, puis appliqué au sceau. Le seul inconvénient est que le mélange entre chènevotte et chaux se fait à sec dans la bétonnière et peut générer beaucoup de poussière (le port d'une masque est donc indispensable).
©abdpa architectes
Deux couches de béton de chanvre ont été appliquées :
- une première couche avec très peu d'eau, permettant d'être en contact direct avec les plaques de fermacell et de limiter le poids (et donc le besoin en étayage pendant la pose) ;
- puis une seconde couche plus humide.
Une finition au lait de chaux a été appliquée pour stabiliser l'ensemble et éviter que le béton de chanvre ne se désagrège sous le pare-pluie.
©abdpa architectes
Ce projet est inscrit dans une démarche de labellisation ÉcoQuartier rural multi-sites sur le territoire du Parc naturel régional du Gâtinais français. La démarche ÉcoQuartier est porté par le Ministère de la Transition écologique.
