Planification urbaine trajectoire 2°C

11 juin 2019
13 Sep 2019
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La planification urbaine au service des stratégies bas carbone et trajectoires 2°C

En l’espace de deux décennies, le droit de l’urbanisme en France a connu de nombreuses évolutions. Comme le montre le schéma ci-dessous, cette grande évolutivité réglementaire (SRU, Grenelle, ALUR, NOTRe, LTECV…) accompagne tant l’accélération des vagues de décentralisation, que la prise en compte progressive du développement durable et de nouveaux enjeux climatiques et écologiques dans les politiques publiques.
En matière de climat, la planification urbaine est de fait un levier incontournable pour territorialiser les stratégies et les plans d’actions nationaux : Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), Plan National d’Adaptation aux Changement Climatique (PNACC), Plan biodiversité….

De nombreuses structures (communes, agglomérations, EPCI, syndicats mixtes…) se sont déjà engagées ou vont s’engager dans l’élaboration ou la révision d’un document d’urbanisme (SCoT, PLUI ou PLU) visant à accompagner la transition énergétique et écologique de leur territoire. L’année 2019 devrait accélérer ce processus puisque les régions (Hors IdF et Corse) élaborent leur Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) d’ici le 28 juillet 2019 ; ces schémas issus de la loi NOTRe (2015) sont des outils juridiquement opposables et en particulier les documents d’urbanisme devront « prendre en compte », voire « être compatible » avec les règles générales du SRADDET.

Afin de favoriser des expérimentations de prise en compte des enjeux de la TEE dans les documents d’urbanisme (SCoT, PLUI et PLU), l’ADEME lance cet AMI visant à accompagner des structures porteuses engagées sur ces actions et motivées qui souhaitent approfondir cette prise en compte.
L’ADEME souhaite ainsi favoriser la levée des freins techniques, thématiques et comportementaux identifiés dans le cadre de l’AMO de préfiguration cité précédemment, tant au plan méthodologique (gouvernance, transversalité…), que technique/thématique (connaissance des enjeux, territorialisation de ces enjeux à l’échelle du projet…).

Etant donné le caractère exploratoire de la démarche, il est prévu de sélectionner des projets (6 à 10) ayant des caractéristiques (géographiques, périmètre du projet, état d’avancement, problématiques climatiques et environnementales…) variées, voire contrastées.