Groupe scolaire Jean-Louis Marquèze

Groupe scolaire Jean-Louis Marquèze
Programme
Programme
5 classes de maternelle et 7 classes de primaire
Année de livraison
Année de livraison
2007
Type d'intervention
Type d'intervention
Neuf
Démolition/reconstruction
Adresse
Adresse

Limeil-Brévannes
France

Caractéristiques

À la suite des entretiens menés entre janvier 2009 et avril 2009, une plaquette a été élaborée dans le but de présenter les réflexions qui ont conduit à cette réalisation. Une réunion avec les intervenants du projet ayant participé au retour d'expérience a été organisée le 25 juin 2009 pour faire le point sur l'utilisation du bâtiment après bientôt deux ans d'utilisation.

Puce verte   Télécharger la fiche de retour d'expérience

Les données de ce projet ont également été utilisées pour une étude sur la comparaison des consommations réelles et prévisionnelles des bâtiments par des étudiants de l'école Centrale Paris. Vous trouverez dans le rapport final les différentes méthodes utilisées dans ce projet pour estimer et mesurer ses consommations.

Puce verte  Télécharger le rapport final "Comparaison des consommations énergétiques prévisionnelles et réelles des bâtiments - Étude du groupe scolaire Jean-Louis Marquèze"

 

Partenaires

Réalisation sélectionnée par la Cité de l'architecture dans le cadre de l'exposition Habiter écologique.

Cité de l'architecture

« Pour construire durable, il faut déchiffrer les documents techniques. En termes de conception, cela se traduit par une attention accrue par rapport à des bâtiments “classiques”. De nombreux détails supplémentaires sont indispensables afin de garantir la performance de l’ouvrage » L. et S. Goldstein

Démarche

Les frères Lipa et Serge Goldstein suivent depuis plus de vingt ans une démarche architecturale qui place le confort de vie au cœur de leurs préoccupations. En témoignent leurs réalisations de logement sociaux en banlieue, toujours en quête du mieux-vivre. Systématiquement, leurs bâtiments s’inscrivent avec douceur dans des contextes sensibles, et y insufflent une porosité aimable tout en préservant les individualités. Ainsi, les logements sculpturaux à Reims, baptisés “Goldorak”, ou ceux de Drancy, en jeu de décalages et d’intériorités. L’école de Limeil-Brévannes est une première en France ainsi que pour ces architectes, puisque cet équipement fixe comme objectif d’être capable de produire autant voire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Dans la lignée de ce projet, L. et S. Goldstein réalisent actuellement 26 logements à Reims (Effort Rémois, maître d’ouvrage), dont les performances énergétiques talonnent les Passiv Haus allemandes, avec une valeur en deçà du seuil de 15 kWh/m2.an.

École maternelle et élémentaire, Limeil-Brévannes, 2007

Dans un tissu pavillonnaire en région parisienne, les architectes exploitent la parcelle exiguë par l’installation de la cour en toiture de l’école. Ce parti audacieux dégage une surface au sol correspondant aux 40 % de sols perméables requis et offre de plain-pied aux classes en rez-de-chaussée des jardins pédagogiques. En façade sud, une trame écossaise alterne panneaux photovoltaïques, larges baies vitrées et brise-soleil, affichant ostensiblement l’axe écologique de l’école. Moins perceptibles, les toitures mutent en « champs solaires » épousant la pente. L’inertie de la structure en béton ainsi que l’isolation par l’extérieur (laine minérale 21 cm ép.) qui chaussette l’ensemble jusqu’aux fondations, est associée à des triples-vitrages. Toutes les classes, en R+1, sont orientées Sud/Sud-Est, avec des protections en stores vénitiens commandés et des volets orientables. Volumétrie et jeu d’échelle participent de la dimension humaine – ici celle de l’enfant – avec des allèges abaissées et des espaces d’enseignement et de circulation baignés d’une lumière naturelle tous azimuts. Un dispositif de ventilation en double flux est mis en place, tandis que les plafonds suspendus des classes participent du rafraîchissement en été. En outre, 30 m2 de capteurs thermiques fournissent l’eau chaude sanitaire.

L’objectif énergétique de l’école est fixé à 23 kWh/m2.an, valeur conjuguée avec les consommations et la production électrique qu’un système de contrôle affiche sur un écran TV dans la bibliothèque, média alertant autant enfants et enseignants de la bienveillance de leurs actes quotidiens.

Besoins énergétiques :

  • Consommation de chauffage : 7kWh/m²/an
  • Consommation totales d’énergie : 23kWh/m²/an (soit 65.000kWh/an au total)

Production locale d’énergie : Installation en toiture de panneaux solaires photovoltaïques de puissance 80kWc, fournissant plus de 70.000kWh/an revendus au réseau.


Rafael Magrou

Périmètre du projet
  • SHON (Surface hors d'Oeuvre Nette)
  • Non Précisé