Quelle durabilité des quartiers durables ?

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2009

Ce mémoire de recherche de Silvère Tribout a été réalisé dans le cadre du projet de recherche intitulé "Les quartiers durables : moyens de saisir la portée opérationnelle et la faisabilité méthodologique du paysage multisensoriel", sous la direction scientifique de Guillaume Faburel et financé par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) et le Centre National pour la Recherche Scientifique (CNRS).

Pour mener cette études plusieurs entrtiens ont été menés sur le terrain. Les quartiers à l’étranger sont Wilhelmina Gasthuis Terrein à Amsterdam, Bo01 et Augustenborg à Malmö, Kronsberg à Hanovre. Les deux cas d’étude en France sont la ZAC de Rungis à Paris et le quartier des Temps Durables à Limeil-Brévannes (94).

L’objectif de ce travail consiste donc à montrer en quoi les modes de vie et d’habiter et leurs évolutions constituent un sujet essentiel pour plus précisément analyser la durabilité des quartiers durables, et, dès lors, en quoi le concernement environnemental peut être un concept opératoire pour cette compréhension.

Trois hypothèses ont été émises :

  • H1 : Les modes de vie et d’habiter constituent un marqueur de durabilité des quartiers durables.
  • H2 : Des injonctions issues d’une dynamique d’action strictement descendante, dans le cadre d’un projet de quartier durable, ne sauraient façonner à elles seules de nouveaux modes de vie et d’habiter des populations en place.
  • H2 bis : Un quartier ne saurait être durable si les modes de vie et d’habiter des populations concernées ne déploient pas d’autres conceptions de l’environnement (le cadre de vie, et plus largement le vivre ensemble) que les simples gestes strictement écologiques trop souvent développés dans les projets de quartiers durables.
  • H3 : Le concernement environnemental des populations constitue un concept opératoire de révélation de modes de vie et d’habiter qui se voudraient tendre vers une certaine durabilité.