Ecologie des toitures végétalisées

Image
Type
Type
Synthèse
Année d'édition
Année d'édition
2021
Auteurs
Picto_taxo_ Picto_taxo_
Les toitures végétalisées sous tout leurs aspects : rétention des eaux, rafraîchissement, biodiversité,...

Cette étude s’inscrit dans la continuité de travaux de recherche précédents qui montraient déjà l’intérêt des toitures végétalisées à accueillir la biodiversité (Madre, 2014) et leur capacité à fournir des services écosystémiques (Dusza, 2016).

Plus de 75 % des Européens résident actuellement en milieu urbain. En France, l'artificialisation des sols a continué de progresser au cours des dernières décennies, avec une expansion variant entre 16 000 et 60 000 hectares par an récemment [1]. Ce processus d'artificialisation constitue l'un des contributeurs au déclin de la biodiversité et aggrave également le changement climatique. Face à cela, tant l'État que les collectivités territoriales explorent des moyens de réduire la pression des zones urbaines sur les espaces naturels, agricoles et forestiers, notamment à travers l'objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) [2].

Au-delà de l'expansion urbaine, la minéralité des villes pose également problème pour la vie et amplifie les conséquences liées au changement climatique, telles que le ruissellement, les inondations et l'effet d'îlot de chaleur urbain. De plus, elle contribue à détériorer la santé et le bien-être des habitants en raison du manque d'espaces verts. Bien que les solutions pour relever ces défis soient multiples, la reconquête de la nature en milieu urbain, tant en termes de quantité que de qualité, émerge comme une réponse globale à l'équation complexe entre la densification urbaine et le besoin de nature.